Les 5 meilleurs cocktails du parcours débutant

Comme le monde des cocktails observe un joli renouveau ces dernières années, My Alco Shop a élaboré pour vous le parcours initiatique parfait en mixologie avec des cocktails aussi simples à réaliser que faciles à boire. Pour s’initier, mieux vaut avant tout miser sur la simplicité avec des classiques du genre. Les cocktails que nous vous proposons dans cet article nécessitent aussi peu d’ingrédients que de matériel afin que vous puissiez aisément les réaliser avec ce que vous avez chez vous. Et oui, faire des cocktails n'est pas un art réservé qu’aux barmans professionnels et de nombreux experts se sont penchés sur la question dans le but de permettre à tout amateur de réaliser des mixtures dans les meilleures conditions !

Le Old Fashioned : le plus historique

En tant que tout premier cocktail au monde, le old fashioned s’appelait autrefois simplement « cocktail » pour ne désigner que plus tard toutes les boissons mélangées. Il est donc par définition LE vrai cocktail et ce n’est que dans les années 1860-1870 que son nom fut transformé en une appellation plus complexe : le « old fashioned » ou « cocktail à l’ancienne ». À cette époque, les barmen devenaient entreprenants et de plus en plus inventifs dans l’élaboration de leurs cocktails. Ils commencèrent alors à modifier leurs recettes originales et y ajoutèrent de nouveaux ingrédients. C’est ainsi qu’arriva notamment le vermouth à la fin du 19^ème siècle comme ingrédient de base de pas mal de cocktails endiablés.

Le Daiquiri : le roi des cocktails cubains

Considéré par la plupart comme le roi des sours – qui n’est autre que la famille de cocktails la plus populaire – le Daiquiri est un breuvage à base d’alcool, de citron et de sucre de canne. Cuba occupe une place centrale au niveau de la carte mondiale de la mixologie, tout en vénérant ce qu’elle appelle « la sainte trinité » (rhum, citron vert et sucre), que le Daiquiri représente à merveille.

Si la recette du Daiquiri a conquis la planète, il a d’abord fallu que ce dernier passe par bien des épreuves. Ses origines remontent au 19^ème siècle, lorsque l’ingénieur américain Jennings Cox créa un cocktail avec les ingrédients qu’il avait sous la main pour les travailleurs de la mine alors friands de gin. À cours de stock, Cox mélangea du sucre, du citron et du rhum. Le Daïquiri était né et son nom fut officialisé en 1898, près de Santiago de Cuba.

Servez ensuite le tout dans une petite coupe à cocktail refroidie. Nul besoin de garniture pour la version simple et originale. Le Daiquiri se suffit à lui-même !

Le Oh Gosh ! : un cocktail imprévisible

C’est avec ce cocktail que nous avons choisi d’introduire le Triple Sec, une liqueur aussi incontournable que le curaçao, lorsque l’on trempe dans l’univers de la mixologie. Retrouvée dans de nombreux cocktails, la structure alcool-citron-triple sec sert de base au fameux Mai Tai mais également au Sidecar ou encore à la Margarita.

C’est à Tony Conigliaro, un ingénieur mixologue et icône du renouveau des cocktails à Londres, que l’on doit l’heureuse invention du « Oh Gosh ! ». Alors qu’il en avait assez de servir toujours le même Daiquiri à un habitué, il décida de mettre moins de rhum et de compenser avec un peu de Triple Sec. Cette découverte gagna rapidement en notoriété.

Le Manhattan : le grand classique new-yorkais

Ce cocktail fait partie des basiques incontournables du milieu de la mixologie. À base de rye whiskey dans sa vraie recette, il est souvent réalisé à partir de bourbon, plus facile à trouver.

Alors qu’en 1874, Jennie Jerome, la mère de Winston Churchill, donnait au Manhattan Club de New York un banquet en l’honneur de Samuel Tilden alors candidat à la présidentielle, le barman en service ce soir-là inventa un cocktail à base de whisky, vermouth, bitters et d’une cerise à l’eau-de-vie déposée au fond du verre. C’est ainsi qu’est né le Manhattan, peu avant que le Gin Fizz ou le Daiquiri ne voient le jour.

Le White Lady : la version « blanche” du Sidecar

EN 1923, Harry MacElhone, mixologue reconnu, racheta le Harry’s Bar de Paris. À l’origine, sa recette contenait de la liqueur de menthe qui fut vite remplacée par du gin par le barman, qui modifia également les proportions de Triple Sec et de jus de citron. C’est cette nouvelle version du White Lady, inventée en 1929, qui est très vite devenue en vogue. Il appartient aujourd’hui à la catégorie des fancy drinks, regroupant tous les cocktails réalisés au shaker et versés dans un verre aux bords givrés de sucre.

Bien conserver vos alcools à cocktails

Sachez que les bouteilles de spiritueux, liqueurs etc. se conservent toujours debout, à la verticale. Ce type d’alcool craint également la lumière et doit être stocké dans l’obscurité. L’oxydation due à la lumière risquerait d’endommager vos liqueurs de manière irrémédiable. Il n’est cependant pas nécessaire de les conserver en cave car ils ne sont pas sensibles à l’humidité. Un placard fera bien l’affaire.